Neutraliser le surcoût de l’intermittence

Fil d'actualités économiques | 17 février 2016

Ayant vu son rattachement à l’Unédic gravée dans le marbre par la loi Rebsamen de 2015, le régime de l’intermittence (1 milliard de déficit annuel pour 100.000 bénéficiaires) génère un surcoût de 300 millions d’euros au travers de ses annexes 8 (techniciens) et 10 (artistes) que les partenaires sociaux ‘interprofessionnels’ (gestionnaires, opposés à ceux du secteur de la culture, bénéficiaires) aimeraient réduire de 150 à 200 millions. Principale piste pour atteindre cet objectif : lutter contre les CDD d’usage, qui seraient au nombre de 5 à 10.000 pouvant être requalifiés en CDI selon la CGT-spectacle.